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1262821/12/1984MONTMORILLON

RANGER : SIGNATURE DE L’ACCORD POUR LA REPRISE PAR PINAULT-FRANCE

En attendant la confirmation du tribunal de commerce

Hier soir, la signature des actionnaires de l’ex-société Omnium Financier du Meuble est intervenue, donnant accord pour la reprise par le groupe Pinault-France des sociétés Ranger à Montmorillon et Lafa à Aurillac.

Dès la fin de la procédure, qui passe par la confirmation du tribunal de commerce de Versailles, le groupe Pinault s’est engagé auprès du personnel à reprendre les 311 personnes prévues dans le plan de reprise (plus 21 pré-retraités).

Après plus de quinze jours de négociation, les exigences du groupe Pinault-France pour le rachat des sociétés industrielles Ranger et Lafa avaient été acceptées par les associés holding OFN mercredi dans la soirée, puis signées hier.

Cet accord doit logiquement déboucher sur une confirmation du tribunal de commerce de Versailles, qui statuera dès le début de la semaine prochaine si les congés le permettent. Mais la décision du tribunal, compte tenu que le groupe Pinault se présente comme le seul repreneur, apparaît comme de pure forme.

De son côté, le repreneur a confirmé dès hier son engagement à reprendre les 332 employés prévus dans son plan, dès la clôture des opérations judiciaires et ce aux mêmes salaires, avec les primes d’ancienneté et tous les avantages acquis. Pour préserver les droits du personnel dans cette attente, le licenciement collectif avec préavis travaillé sera effectué samedi sur place ou par lettre en début de semaine. La procédure est pourtant mal ressentie par les intéressés, dont l’inquiétude est bien compréhensible, mais ils doivent recevoir confirmation des engagements du repreneur.

En tout cas, l’activité aux usines Ranger se poursuivra durant les congés d’hiver, prévue jusqu’au 2 janvier. La direction a en effet souhaité pouvoir honorer les commandes en cours et rattraper le retard pris ces dernières semaines. Elle comptait sur environ 150 personnes, mais une centaine seulement seront présentes, traduction une fois encore de la méfiance du personnel pour la suite des événements qui ne semblent pourtant guère laisser de doute.

Il apparaît en effet certain (tout au moins peut-on l’espérer en constatant la volonté et le sérieux du groupe Pinault) que la reprise se fera dans les meilleures conditions et sous la forme solide d’un rachat à forfait des deux sociétés, rendues juridiquement indépendantes.

Reste le problème des cas sociaux et du personnel protégé, sur lequel les représentants au comité d’entreprise sont attentifs. Des employés se sont bien proposés de partir pour laisser leur place, mais leur nombre ne sera probablement pas suffisant pour éviter le blocage du repreneur, qui ne veut pas dépasser la barre fixée de 332 personnes.

Une question dont on parlera aujourd’hui lors de la réunion organisée par la CFDT, à 14 heures, à l’Union locale (1, rue B.-Harent). On examinera aussi la situation des licenciés et des négociations en cours pour la reprise de la SIM et de Tube-Fer, au sujets desquels on a encore aucune confirmation.

 

 

le 28/02/2024 à 16:14

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

bois, ameublement, restructuration, licenciement, délégué

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