1264305/01/1985CHATELLERAULT
Le Comité d’entreprise de la société Safeti-Biro fait le point de la situation à la suite des démarches effectuées au cours des derniers jours. Dans un communiqué, il indique que le 4 janvier à 9 heures, il attendait toujours les propositions pour la reprise de l’exploitation de l’usine de Châtellerault, afin de préserver un maximum d’emplois par la société GITB, représentée par M. Rochereau, qui a été reçu le 2 janvier par M. Croizet, conseiller municipal délégué à la cellule économique.
A l’issue de cette entrevue, M. Rochereau a réuni l’ensemble du personnel et a indiqué qu’il allait revoir sa proposition en considération de marchés éventuels de sous-traitance. Depuis les membres du comité d’entreprise n’ont rien appris de nouveau.
Par contre, ceux-ci indiquent qu’un nouveau problème est venu se greffer. En effet, ils déclarent qu’ils ont dû envoyer mercredi après-midi une délégation à Paris, au siège social de Safeti, pour obtenir le règlement d’une partie des salaires qui leur étaient dus au titre de la période du 1er au 18 décembre et d’un reliquat de 13e mois. La situation financière actuelle de l’entreprise semblait compromettre le règlement de ces sommes.
Des délégations des agences commerciales du Havre et de l’Ile-de-France accompagnaient celle de Châtellerault et elles étaient soutenues par des personnes travaillant au siège social.
Au terme de négociations qui ont duré toute la nuit et une partie de la journée de jeudi, alors que le siège était occupé par 35 personnes, les délégués châtelleraudais ont obtenu le paiement de 70 % du salaire et du 13e mois.
Ajoutons qu’une délégation du comité d’entreprise est repartie vendredi matin à Paris afin de rencontrer l’éventuel repreneur et examiner avec lui les conditions de reprise.
le 28/02/2024 à 17:50
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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