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Malgré l’espoir engendré par des contacts récents, l’entrevue des délégués du comité d’entreprise Safeti-Biro vendredi avec M. Rochereau, le repreneur, MM. Baronie, administrateur judiciaire ; Munaux, syndic « n’a rien donné de positif » nous déclare-t-on côté salariés.

En effet, M. Rochereau en est resté à sa proposition initiale de redémarrage avec seulement 13 emplois à Châtellerault. Ni les observations faites par le personnel au sujet du plan de charge « bien garni », ni la proposition faite par M. Croizet, responsable de la cellule économique de Châtellerault de faire prendre 30 vendangeuses en sous-traitance par l’usine de châtelleraudaise qui se serait assurée ainsi 15.000 heures de travail supplémentaire, n’ont infléchi le repreneur.

Dans ces conditions le comité d’entreprise na pas pu souscrire au contrat de location-gérance proposé (comportant reprise de 13 salariés seulement à Châtellerault et 7 à Paris).

Le personnel nous fait donc savoir qu’à la suite de la réunion qui s’est tenue le samedi 5 janvier, il a refusé le plan social. Il a demandé et obtenu une entrevue avec Mme Édith Cresson, ministre du redéploiement industriel, qui s’est engagée à prendre contact avec les actionnaires du GITN (Groupement international des Techniques Biro), afin de trouver une solution.