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1265902/02/1985MONTMORILLON

RANGER : EMPLOI PRÉSERVÉ POUR LES SALARIÉS PRÉSENTS SUR LE SITE

La nouvelle est tombée, hier en début d’après-midi : la reprise des entreprises de la société Holding Omnium Financier du meuble, parmi lesquelles l’usine de meubles Ranger de Montmorillon, a bien été accordée au groupe Pinault France.

Une décision très attendue par les 311 employés restant sur le site montrnorillonnais, placés dans l’incertitude depuis plus de 2 mois.

Examiné une première fois lundi, puis de nouveau jeudi, le dossier de reprise présenté par le groupe Pinault, l’a été de nouveau hier matin, en délibéré, par le Tribunal de Commerce de Versailles, qui a finalement accepté la cession à forfait demandée.

L’avocat du groupe indiquait, hier, que « tout ce qui avait été prévu a été obtenu » estimant que « dans ces conditions et compte tenu des aides accordées, il n’y a plus d’inquiétudes à se faire sur l’avenir des entreprises ».

Ces aides, elles proviennent des pouvoirs publics, et plus précisément de la DATAR et de différents ministères associés au développement de la filière bois.

L’avocat a précisé que « sans l’intervention des pouvoirs publics, et notamment du secrétariat d’État à l’Agriculture et du ministère du Redéploiement industriel, une solution n’aurait jamais pu être trouvée », parlant des aides financières directes, mais aussi de l’accord obtenu avec les banques associées à l’Omnium financier du meuble, dont la participation avait été demandée par le repreneur.

Il a également été précisé que tous les employés présents sur les sites sont conservés, comme s’y était engagé M. Jean Leprince. vice-président du groupe Pinault France, plus spécialement chargé du dossier.

Pour Ranger, le nombre est de 311 personnes (plus 21 pré-retraités), sur les sites de Montmorillon et de Saulgé.

CFDT : les promesses sont tenues

« Malgré tous les bruits qui ont couru, ce que la CFDT avait négocié va être obtenu et 330 emplois seront sauvés », commente l’Union départementale de ce syndicat.

« Les pouvoirs publics et en particulier les secrétariats d’État à l’Agriculture et à l’Industrie y sont pour quelque chose. Il faut savoir dire la vérité. C’est de cette manière que la CFDT veut résolument engager toutes ses forces : dans la clarté. Nous savons que si nous nous mettons en capacité de négocier pied à pied, si nous intervenons plus, sérieusement avec, s’il le faut, des contre-propositions, les mutations industrielles ne se feront pas sans les travailleurs. L’action continuera donc dans l’entreprise Pinault avec toux ceux qui pensent que la défense de l’emploi passe par leur engagement non seulement dans le travail, mais aussi dans la compréhension du fonctionnement de l’usine et leur intervention sur les conditions de travail. La CFDT demandera par ailleurs à être reçue par le cabinet qui va étudier le développement possible du Montmorillonnais. Là aussi. nous avons des propositions à faire ».

 

 

le 28/02/2024 à 19:07

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

bois, reprise, emploi, région

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