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« Une nouvelle fois en moins de deux mois, le sud de notre département est durement touché par des menaces importantes de licenciements. 150 salariés risquent de se voir dirigés vers l’ANPE, venant gonfler le lot des 2.009 chômeurs du Montmorillonnais.

C'est encore une entreprise du bois, les « Meubles de Lussac » qui, après Serfo, La Sadi, Ranger, voit aujourd’hui de graves menaces peser sur son avenir. Dans cette entreprise, des fonds publics ont été versés, utilisés sans contrôle ; il n’existe pas là non plus un véritable réseau commercial, etc.

C’est près de 1.800 emplois du bois de notre département qui ont disparu depuis 1982. Nous sommes donc bien obligés de constater qu’entre les discours, les intentions, les actes, la réalité, c'est la poursuite, voire l’aggravation de la stratégie patronale de démantèlement de l’industrie du meuble.

De même, dans la presse locale du 26 janvier, nous pouvions lire que M. Sud-Vienne, annoncé par le député Cartraud, président du Conseil régional, allait “entrer en action prochainement” ! On peut s’interroger sur cette efficacité, M. Sud-Vienne sera-t-il opérationnel lorsque tout le sud du département ne sera plus qu’un “champ de ruines industrielles”.

Pour l’intérêt des travailleurs, la CGT demande :
- qu’une expertise soit faite sur la situation tant financière que commerciale aux meubles de Lussac ;

De connaître :
- la prospection commerciale ; l’état réel du carnet de commandes ; le projet de modernisation de l’entreprise (s’il existe) ; les études garantissant des perspectives d’avenir ; les nouveaux modèles et productions (là aussi s’ils existent), les plans industriels et financiers des éventuels repreneurs.

La CGT, au côté des travailleurs, les invitent à observer le maximum de vigilance, à se mobiliser, à organiser l’action. Pas question de brader l’emploi, l’outil de production... ».