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Dans un communiqué, la section syndicale CGT de Fenwick-Linde (fabrique d’engins élévateurs de manutention de Cenon) analyse la situation des travailleurs en général, et reprend un certain nombre de points qui ont été développés au cours de la réunion interprofessionnelle organisée par l’Union locale CGT et dont nous avons rendu compte dans notre édition de samedi.

Elle indique que « les emplois, les industries, les conditions de travail et de vie sont en danger » et elle accuse « le patronat d’avoir choisi la démission nationale avec la collaboration du gouvernement et des forces réactionnaires qui prêchent l’abandon, la résignation ».

Elle s’élève contre la « flexibilité du travail », les attaques menées contre la législation sociale, les atteintes aux libertés syndicales, les atteintes au pouvoir d’achat, l’accroissement des profits patronaux.

Elle affirme qu’il est possible de mettre en échec cette vaste tentative de faire disparaître les acquis sociaux pour privilégier des intérêts privés. C’est ainsi qu’à la mi-février, à l’occasion des négociations annuelles avec Fenwick-Linde, la section CGT fera les propositions suivantes :
- valeur du point unique à 35 F sur le coefficient de qualification, avec une progression de carrière de deux points tous les 200 jours, et alignée sur la moyenne des indices INSEE et CGT ;
- calcul de la prime d’ancienneté sur le salaire de base ;
- développement de la prime trimestrielle, non inférieure à un 13^e mois de salaire, prime d’ancienneté comprise ;
- revalorisation de la prime d’équipe, axée sur 25 F par jour et modulée suivant l’augmentation du salaire de base ;
- prime de panier portée dans l’immédiat à 12,50 F par jour ;
- réactualisation de la prime de transport.