CGT

Se connecter

Si EDF a pu faire face à la demande massive d’électricité pendant les grands froids, c’est à l’évidence que son parc de production était suffisant... », note la CFDT, qui poursuit : « Avec les 24 tranches nucléaires en chantier, EDF, disposera d’un parc bien supérieur aux besoins en temps normal, mais inadapté pour répondre à des demandes importantes de courte durée. Cette sur-capacité coûte cher : l’endettement d’EDF atteint 200 milliards, dont un tiers en dollars. Le nucléaire a absorbé 60 % des investissements industriels français entre 1976 et 1982, alors qu’un des maux de l’industrie française est l’absence d’investissements.

« Comment peut-on croire en la nécessité de Civaux ? Comment croire à la nécessité de nouvelles centrales pour relancer l’économie et réduire le chômage ? La politique de maîtrise de l’énergie doit être renforcée : c’est le second enseignement de la dernière vague de froid. Écoles, logements, bureaux inutilisables parce qu’impossibles à chauffer, factures en hausse venant amputer un peu plus un pouvoir d’achat malmené, suffisent à justifier l’effort nécessaire en économies d’énergie... ».