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Dans un communiqué, la section syndicale CGT Fenwick-Linde de Cenon indique que lors de la négociation du 27 février à Saint-Ouen, sur les salaires, la direction a refusé de prendre en considération les propositions de la CGT qui prenaient en compte le retard important accumulé depuis plusieurs mois.

Les propositions de la CGT étaient les suivantes :
- Valeur du point unique à 35 F, sur le coefficient de la qualification, avec une progression de carrière de deux points tous les deux cents jours, et alignée sur, la moyenne des indices CGT et INSEE.
- Calcul de la prime d’ancienneté sur le salaire de base.
- Développement de la prime trimestrielle, non inférieure à un treizième mois de salaire, prime d’ancienneté comprise.
- Revalorisation de la prime d’équipe, axée sur 25 F par jour, et modulée suivant l’augmentation du salaire de base.
- Prime de panier dans l’immédiat à 12,50 F par jour.
- Réactualisation de la prime de transport à 100 F par mois, modulable suivant la distance du domicile au lieu de travail ».

Les propositions de la direction se décomposent comme suit pour 1985 : augmentation générale de 2 % au 1^er mai et 1,75 % au 1^er octobre, augmentation individuelle de 1 % au 1^er juin et de 0,25 % dans le quatrième trimestre.

Pour la CGT, ces propositions sont inacceptables en raison du retard concernant les salaires de l’établissement. Sur l’ensemble du Châtelleraudais, retard atteignant environ 15 %. La CGT rappelle qu’en décembre 1984, la direction générale Fenwick-Linde désirait que des salaires décents soient versés dans l’entreprise. La CGT considère que ce n’est pas le cas et c’est pourquoi elle a appelé les salariés à observer des arrêts de travail dont les modalités sont à fixer.

Indiquons qu’un premier débrayage suivi par la majorité du personnel a eu lieu jeudi, de 14 heures à 14 h 30, pour appuyer les revendications.