CGT

Se connecter

En pleine période de campagne électorale pour le scrutin cantonal, nous étaient parvenues diverses prises de position concernant la clinique de Civray qui, on s’en souvient, alimenta voici quelques années les commentaires mais aussi les préoccupations des élus, des pouvoirs publics et, beaucoup plus encore, des populations de la région civraisienne qui apprécient vivement d’avoir, « sous la main » un établissement de soins évitant aux familles de longs et coûteux déplacements dans les grandes villes dotées d’établissements hospitaliers. Le côté « humain » de cette présence ne pouvait échapper au... plus commun bon sens ; et c’est pourquoi une solution de « reprise » avait été mise en place.

On trouvera ci-dessous deux prises de position concernant la situation actuelle, celle d’une centrale syndicale et la réponse du maire, député et conseiller général.

Force ouvrière s’inquiète

« La section syndicale Force ouvrière de la clinique de Civray s’inquiète et s’interroge sur l’avenir de l’AHPC (Association hospitalière du pays civraisien).

« Il serait envisagé de reconvertir la clinique : en maison de convalescence pour personnes âgées ; en centre pour handicapés de moins de 16 ans.

« Les habitants du canton de Civray devront-ils faire cinquante kilomètres pour se faire recoudre une plaie, se faire poser un plâtre ? Les futures mamans devront-elles prendre le risque d’accoucher en taxi ?

« Si cette reconversion se fait, les Civraisiens s’apercevront alors trop tard que l’attente à l’accueil d’un autre hôpital sera aussi longue, sinon plus ; que les soins infirmiers, actes médicaux, les repas... ne sont pas non plus d’une qualité supérieure dans les grands centres hospitaliers.

« Soyons sérieux, le souci principal d’un futur hospitalisé n’est pas de savoir s’il aura le téléphone dans sa chambre ou si le couloir n’est pas fraichement repeint !

« Si cela était, un effort financier pour achever l’aménagement déjà entamé avec la maternité, ne serait-il pas plus profitable aux Civraisiens, qui pourraient continuer à être soignés prés de chez eux, que toute autre solution ? Encore faudrait-il que les fonds récoltés soient employés à aménager la clinique, et non à combler des dettes antérieures.

« N’y a-t-il donc, dans le pays civraisien, personne capable de gérer une si petite unité de soins (moins de quarante salariés) ? Il faut que les médecins et la population fassent confiance à la clinique de Civray et à son personnel. Ce personnel se faisant opérer et soigner sans crainte dans cet établissement.

« Combien de gens jugent les faits et gestes de la clinique sans essayer de faire objectivement la comparaison avec bien des hôpitaux publics et subventionnés par l’État eux !!!

« Ces personnes seront les premières à se lamenter sur la disparition ou la reconversion de ce qui aura été de tout temps, et nos aînés peuvent témoigner, un établissement d’intérêt public. De plus, si une reconversion devait se faire, certaines catégories de personnels seront touchées de plein fouet par cette mesure et auront comme seul recours... s’inscrire à l’ANPE !

« Le syndicat Force ouvrière contacte dès ce jour ses instances nationales sur ce douloureux problème. Force ouvrière se battra pour défendre et sauvegarder l’emploi déjà précaire dans le Civraisien ».

.../...