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Ces dernières semaines, la CGT du Centre hospitalier régional a constaté « la multiplication de petites actions dans les services » sur le pouvoir d’achat mais surtout peut-être sur les conditions de travail liées au manque de personnel.

Ces grands sujets ont une fois encore alimenté les débats de l’assemblée générale du syndicat, hier, marqué par la présence de MM. Bernard Desormières, secrétaire général de la fédération Santé, et Francis Martin, secrétaire général de l’Union départementale.

« Le budget global s’avère un budget-garrot » commente un responsable CGT : « Pas un service qui ne connaisse des difficultés ». Il explique : « il n’y a pas eu une création d’emploi depuis deux ans. L’activité est la même, mais les hospitalisations sont de plus courte durée, donc la rotation plus rapide et les consultations externes augmentent. Par conséquent, la charge de travail s’alourdit. Les remplacements ne peuvent plus être assurés… Sans parler des postes non pourvus et des services qui ne peuvent ouvrir ». Le budget de travaux a lui aussi été amputé de 1,1 million cette année.

Les autres préoccupations majeures du syndicat concernent en particulier le statut des personnels : les négociations sont achevées, mais quand le texte passera-t-il au Parlement ? Et la prochaine mise en place de la commission chargée de la « départementalisation » de l’hôpital (les représentants du personnel seront désignés sur la base des élections qui se déroulent jeudi) : les « découpages » seront-ils cohérents et de quels redéploiements d’effectifs s’accompagneront-ils ?