1274230/04/1985POITIERS
« Faut-il le rappeler : le 1er mai n’a jamais été une fête, mais depuis 1884 une journée de lutte », écrit l’UD CFDT, pour qui ce 1er mai 1985 « doit être celui de la solidarité. Solidarité dans le département avec les délégués qui cette année ont subi les pressions patronales, solidarité avec les 1.800 chômeurs de la Vienne, ceux qui en fin de droits n’ont plus rien et nous interpellent, y compris dans notre travail, qu’un jour il faudra bien partager ».
On sait que le 8 juin, place d’Armes, le « forum-prise de conscience » sera une autre occasion de manifester sa solidarité en rencontrant les organisations de chômeurs, et la CFDT engage d’ores et déjà ses militants et adhérents à y venir nombreux.
Solidarité aussi « avec les travailleurs immigrés, tous ceux que l’on rejette maintenant alors qu’ils ont contribué à construire le monde ou nous vivons. Solidarité avec les travailleurs des pays ou règnent la dictature et l’apartheid : le 1er mai à partir de 11 heures, dans ses locaux, la CFDT invite adhérents et sympathisants à venir signer des lettres aux présidents de pays où sont détenus des syndicalistes (Guatemala, Turquie, Chine, Philippines...) ».
le 06/03/2024 à 10:40
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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