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Dans notre édition de samedi, nous nous faisions l’écho d’inquiétudes face à une hypothétique disparition de la SAFT-Leclanché (piles). Le matin même une délégation CGT de la SAFT, conduite par le secrétaire de l’UD, M. Martin, s’est rendue à la préfecture pour exposer au directeur de cabinet du préfet les inquiétudes des travailleurs face aux rumeurs qui circulent : une alliance avec la firme Wonder pourrait avoir comme conséquence le déplacement du département piles en Normandie, ce qui se traduirait selon la CGT par la suppression d’environ 400 emplois à Poitiers, plus une centaine d’emplois de sous-traitance dans le district et dans le département.

La délégation a demandé au représentant du préfet d’intervenir afin que cette situation soit éclaircie dans la perspective de deux réunions importantes à Paris : d’abord ce lundi celle du conseil d’administration de la Compagnie générale d’électricité qui doit faire le point de la situation du groupe dans la perspective d’une restructuration. Ensuite, ce mardi la réunion du comité d’entreprise, ce dernier risquant, selon la CGT, d'être mis devant le fait accompli.

Pourtant les faits sont là : le groupe est actuellement en bonne santé. L’usine est une des plus modernes d’Europe. Elle est la plus importante du département après la manufacture de Châtellerault. Elle a beaucoup contribué à l’image de marque de notre région et les poitevins y sont attachés.

Outre le préfet, le syndicat a alerté Mme Édith Cresson et M. Jacques Santrot, beaucoup d’employés de la SAFT habitant Poitiers et le district.