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L'Union départementale CFDT a rencontré le vendredi 10 mai le directeur de l’Agence régionale Poitou-Charentes de l’AFPA.

Au cours de cette rencontre, le directeur de l’Agence régionale a réaffirmé sa volonté de réduire dans de fortes proportions le centre du Vigeant : suppression des sections bâtiments, transfert des sections migrants sur la région parisienne.

A l’issue de cette entrevue, déclare la CFDT, « il apparaît clairement qu’une des principales raisons de cette décision est d’ordre financier : les crédits de l’AFPA au niveau de la région sont insuffisants. Avec le choix qui est fait, le centre du Vigeant va payer la note de la remise en état de l’AFPA au niveau régional ».

La CFDT, « consciente de la nécessaire évolution du dispositif de formation pour répondre aux besoins économiques et aux aspirations des travailleuses et travailleurs », déclare ne pouvoir accepter la décision prise concernant la centre de La Rye - Le Vigeant, car il estime que c’est un nouveau coup porté à l’économie d’une région déjà rudement touchée et où d’autres menaces se font jour, et que dans cette affaire, la diminution du potentiel de formation va toucher essentiellement les personnes des plus bas niveaux, c’est-à-dire celles qui en ont le plus besoin ».

Elle poursuit en ces termes : « Bien sûr, cette décision est du ressort de l’AFPA ; mais les pouvoirs publics, les élus départementaux et régionaux auront aussi leur part de responsabilité. Comment se fait-il que le Poitou-Charentes soit un des rares régions où il n’y ait pas de contrat de Plan entre la région et l’AFPA. Il ne suffit pas aux élus (de gauche ou de drone) de dire qu’ils sont contre la fermeture du centre, mais il faut qu’il lui permette d’obtenir, dans le cadre d'une politique régionale de la formation professionnelle, les moyens, notamment financiers, pour fonctionner avec des conditions de travail satisfaisantes pour le personnel et les stagiaires. L’État et la région sont-ils prêts à mettre des crédits supplémentaires ?

En conclusion, la CFDT estime qu’avec la volonté réelle et concrète de tous, le centre du Vigeant peut être sauvé, car pour ce syndicat. Il est nécessaire aux travailleuses et travailleurs et à l’économie régionale.