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Selon la CGT, « l’accord qui vient d’être conclu entre SAFT, Wonder et la banque Worms, n’est pas en mesure de “rassurer” le personnel, qu’il soit SAFT ou Wonder. Pour cette nouvelle société qui regroupera 3.000 personnes, Bernard Tapie a annoncé qu’il en licenciera 1.000 d’ici 1987.

Pour l’établissement de Poitiers, cet accord a pour conséquence le départ des activités « grand public » dans deux ans (fin 87), ce qui représente 550 emplois dont une centaine de contrats à durée déterminée.

Personne n’est capable à ce jour de garantir que ces emplois seront compensés. En effet, la direction n’a que des prévisions d’augmentation dans les domaines lithium et accumulateurs, mais qui, pour la CGT, ne seront pas en mesure de maintenir les effectifs à leur niveau.

Rappelons que les effectifs de l’établissement de Poitiers représentent actuellement un total de 960 personnes dont 150 contrats à durée déterminée.

Pour la CGT, il s’agit bien d’une dénationalisation puisque fin 86, SAFT-Piles sera fusionné avec Wonder. Bernard Tapie qui détient 74 % de Wonder, deviendra alors majoritaire dans la nouvelle société ».