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Un rassemblement national des « électriciens et gaziers » CGT, actifs et retraités, est organisé vendredi 14 juin à Paris. Le syndicat prévoit la participation d’environ 150 personnes (trois cars) dépendant de la direction de Poitiers (Vienne et Deux-Sèvres).

En plus des revendications nationales « dont la dernière est la remise en cause du “tarif agent” d’EDF, s'ajoutant à “la perte du pouvoir d’achat sur trois années consécutives” et aux attaques contre le statut “avancé” de l’entreprise nationalisée, les manifestants veulent marquer un coup d’arrêt à des orientations qui concernent plus spécialement nos deux départements.

Ainsi des effectifs « toujours bloqués malgré des créations de postes chèrement gagnés par la lutte, 30 postes n’ont pas été pourvus » ; la boucle 90.000 volts de la Régie autour de Poitiers, « exploitée partiellement en 20.000 du fait de nos démarches et de notre vigilance » ; « l’autoritarisme » de la direction de Poitiers, dont la dernière manifestation consiste à ne pas reconnaître le GNC comme syndicat représentatif ; la survie de la subdivision de Châtellerault « posée en termes de chantage vis à vis du rattachement du district de Montmorillon, l’avenir de Civray étant le cadet des soucis de la direction », ce qui illustre pour la CGT l’affaiblissement générai de la nationalisation et du service public.

Au même chapitre, le syndicat classe la menace de privatisation des petites usines hydrauliques comme L’Isle-Jourdain, « qui parait indispensable à la régulation de la Vienne lorsque Civaux fonctionnera » ; ses craintes s’étendent au sort des régies de la Vienne et des Deux-Sèvres (il est question de transformer celle de la Vienne en société d’économie mixte) ; parmi d’autres revendications encore, la CGT demande le remplacement des « îIots » propane par une alimentation en gaz naturel des villes de Thouars, Bressuire et Loudun...