1282204/07/1985CHATELLERAULT
Il faudrait savoir ce que l’on veut, semble dire l’intersyndicale CGT, CFDT, FO, CGC de la SFENA, voilà qu’après les compressions, on gonfle les horaires. Mieux vaut alors créer des emplois. Mais lisons plutôt le communiqué :
« Suite à l’annonce d’une surcharge importante, la direction de la SFENA tente d’imposer une augmentation d’horaires systématique, pour les personnels productifs.
Depuis de nombreux mois, la SFENA bénéficie des aides de la collectivité, contrat de solidarité réduction du temps de travail, licenciements avec allocation FNNE, chômage partiel indemnisé par les ASSEDIC, formation dans le cadre FNE.
Aujourd’hui, la SFENA a la possibilité de venir en aide à la collectivité, en embauchant des chômeurs. Cette solution a été délibérément écartée, lors du comité d’établissement du 27 juin 1985.
Les salariés de la SFENA réunis en assemblée générale à l’appel des organisations syndicales, se sont prononcés quasi unanimement, pour le boycott des deux heures supplémentaires imposées par la direction à partir du 1er juillet 1985, en attendant l’ouverture de négociations sur les propositions syndicales de création d’emplois.
Une motion a été remise au P-DG par une délégation syndicale, lors de la remise des médailles du travail le 28 juin ».
le 15/03/2024 à 10:08
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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