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Suite à l’information communiquée par la direction de l’entreprise TESRO, le 3 juillet dernier, la section CGT de l’entreprise tient à apporter quelques précisions.

« S’il est vrai qu’un certain nombre de salariés ont donné leur signature à l’employeur, c’est suite à une présentation, par celui-ci, de recherches de moyens financiers en direction des pouvoirs publics.

La section CGT dénonce l’utilisation des signatures sur papier blanc et la remise en cause par le patron de chez TESRO de la représentativité du syndicat CGT. De même, nous ne comprenons pas pourquoi si la CGT ne représente rien dans l’entreprise, le P.-D.G. refuse-t-il d’organiser les élections de délégués du personnel ? « On ne doit pas craindre l’absence d’adversaire ».

Encore une fois, la preuve est faite que la malhonnêteté n’est pas notre fait, mais bien celle de la direction qui fait signer les salariés en cachant volontairement l’usage de leur signature, de même nous dénonçons les pressions exercées pour l’obtenir.

La présence d’une grande majorité de salariés dans la lutte pour maintenir leur emploi, obtenir le paiement de leur salaire, apporte bien la preuve que ceux-ci ont été abusés et n’auraient en aucun cas accepté de signer leur propre demande de licenciement.

Cela dit, alors que trente salariés sont mis en chômage technique le 8 juillet, il existe des commandes de construction de maisons mobiles qui doivent être réalisées d’urgence et pour ce faire, la direction repousse la date des congés du personnel restant. Parallèlement à cela, le P-DG de l’entreprise TESRO a demandé à l’inspection du Travail, le licenciement économique de tous les salariés travaillant dans ce secteur de production.

Face à ces contradictions de la direction, la CGT ne peut que soutenir l’action des travailleurs de chez TESRO ».