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En début d’après-midi, à l’heure où M. Delebarre était attendu à la préfecture, des délégations CGT d’entreprises (TESRO, PTT, Affaires sociales et ministère du Travail) et des Unions locales de Poitiers et Châtellerault, ont rassemblé une centaine de personnes devant les grilles. L’entrée de la voiture du ministre, protégée par la police, a été saluée par des slogans tels que : « Delebarre, y’en a marre », « Delebarre-Gattaz, même combat ». Les manifestants ont vainement demandé qu’une délégation soit reçue par le ministre en personne.

Auparavant et au nom de l’Union locale, sa secrétaire, Mme Sylvette Rougier, avait pris la parole pour évoquer le chômage et les 2.178 jeunes « victimes de TUC » et aussi, « plus grave, votre insistance à vouloir faire entrer dans les faits la flexibilité du travail ». La CGT a dénoncé la responsabilité du « ministre du chômage » ou « du patronat » y compris dans « la chasse aux militants syndicaux » et sa détermination à s’opposer à tous les projets « anti-sociaux » du gouvernement ».