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Plus ou moins innocemment, l’Union départementale de la CGT avait prévu, à l’occasion de la célébration du 40^e anniversaire de la Sécurité sociale, d’organiser hier une petite manifestation dans le hall de la Caisse Primaire d’Assurances maladie. Comme cela était prévisible, les présidents des organismes sociaux n’ont pas été d'accord sur le lieu retenu mais ont toléré que l’événement se déroule sur le parvis de l’immeuble.

M. Francis Martin, secrétaire général de l’UD, laissait le soin à un administrateur, M. Moïse Bellin, d’analyser la situation de la Sécurité sociale dans l’optique de la CGT et nous reviendrons sur cet exposé très détaillé.

Puis M. Jean-Claude Étienne évoquait les problèmes du personnel de la caisse, les suppressions de postes, le travail à temps partiel qui n’est plus compensé à 100 %, la baisse du pouvoir d’achat, etc. M. Etienne déplorait encore que rien n’ait été prévu en faveur du personnel pour marquer ce 40^e anniversaire, ni gratification, ni congé supplémentaire alors que dans le même temps à Paris, un “festin” rassemblera les présidents des conseils d’administration autour du président de la République.

Enfin, M. Francis Martin intervenait dans le cadre plus général de la protection sociale, dénonçait les objectifs du patronat, la “complicité des syndicats réformistes” à la veille de nouvelles dispositions inquiétantes pour l’avenir de l’UNEDIC.

Il lançait un appel à la riposte notamment par la multiplication des délégations, motions, pétitions à l’adresse de l’Union patronale de la Vienne à l’occasion de la venue de M. Gattaz aujourd’hui à Poitiers.

M. Martin souhaitait également que la journée du 24 octobre soit préparée pour être un succès.