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Quarante ans, la force de l’âge. Un anniversaire qui se fête dignement : l’occasion d’évoquer de vieux souvenirs, tout en faisant encore des projets d’avenir... Il y a 40 années donc, le Conseil national de la Résistance mettait au point un plan de Sécurité sociale, afin « d’assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils seraient incapables de se les procurer par le travail ».

Ce pari, c’était celui de la solidarité. Une prise en charge globale des risques sociaux. En guise de courroies de transmission, furent mises en place les caisses décentralisées, gérées par un conseil d’administration en partie élu.

Les structures ainsi définies sont relativement complexes. Rappelons que le régime général se divise en quatre branches : maladie (128 caisses primaires en France), vieillesse, prestations familiales (116 caisses d’allocations familiales), et recouvrement (105 URSSAF). Fonctionnent aussi la CANAM (commerçants, industriels, artisans et professions libérales), la mutualité sociale agricole, les régimes spéciaux comme celui des ministres du Culte, des Français à l’étranger ou des fonctionnaires.

Cette institution, dont certains vont répétant qu’elle constitue le système le plus évolué au monde, il a fallu - il faut encore - qu’elle suive le rythme de mutation de la société. Qu’elle reste branchée sur les réalités du moment. Chacun donc, dans ce cadre, se dit prêt à préserver et enrichir la vénérable quadragénaire.

C’est le cas, bien sur, des partenaires sociaux qui administrent les caisses.