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Suite à la liquidation de biens de SCO, la CFDT « tient à faire part de ses vives inquiétudes et pour cela poser publiquement un certain nombre de questions.

Des réponses rapides sont nécessaires !

Il s’agit d’une part de sauver 25 emplois et par ailleurs pour la section syndicale CFDT d’être considérée comme interlocuteur.

Les questions :

Pourquoi une liquidation de biens alors que la liquidation judiciaire aurait donnée de meilleurs délais ?

Les craintes de la CFDT, exprimées il y a plus d’un an lors de la séparation de Prédimat étaient justifiées ; cette situation n’a fait que renforcer et alourdir la partie non productive des deux entreprises.

Pourquoi avoir fait une opération que nous avons toujours dénoncée et qui n’est pas déterminée puisque en particulier le tribunal ne s’est pas encore prononcé sur l’unité économique Prédimat-SCO.

Pourquoi la gestion de l’entreprise n’est jamais mise en cause alors que malgré le travail sorti (et les licenciements !), nous sommes passés d’un déficit de 24 millions de centimes à 60 millions ?

Pourquoi, malgré l’outil de travail performant, le carnet de commande plein, la qualification des salariés, effectuer une liquidation aussi brutale ?

Nous voulons être présents dans les négociations avec les repreneurs éventuels. Si les salariés devaient être écartés des discussions sur leur avenir nous en tirerions les conclusions et nous chercherions des solutions adaptées au maintien du maximum d’emplois ».