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Comme l’ensemble des fédérations CFDT de France, celle de la Vienne a mis fin à la campagne « l’emploi ça m’intéresse » lancée à EDF-GDF. Celle-ci a été mise en route en décembre 1984 et a connu un nouvel élan en juin.

L’équipe de la CFDT a précisé que pour elle était venu le temps du bilan. C’est ce qu’ont dit MM. Jean Raimbault et Paul Albert, secrétaire et secrétaire-adjoint de la Fédération CFDT et leurs camarades. Ils ont saisi l’occasion pour rappeler les priorités établies sur le plan national, celles-ci appelant des retombées sur le plan régional.

Au centre de Poitiers (Vienne et Deux-Sèvres), on compte environ 540 agents tous services confondus, dont 8 seulement ont la faculté de travailler à temps partiel.

La CFDT fait trois propositions sur le plan national : la réduction du temps de travail à 35 heures par semaine, la création d’un fonds horaire pour l’emploi qui permettrait de créer des emplois, la création d’emplois à mi-temps.

« Pour nous, l’emploi passe avant la modernisation, a dit l’un des porte-parole de la CFDT. Nous pensons que doivent être créés des emplois à mi-temps avec statuts pour mettre fin à des situations de fait. Certains agents sont contraints de prendre des congés sur leur contingent pour être disponibles le mercredi puisque le temps partiel n’est possible que sous certaines conditions difficiles à réunir ».

Elargissant son propos, ce porte-parole déclarait : « II y a un problème de l’emploi sur le plan national et celui-ci a des répercussions dans l’ensemble du pays. EDF-GDF a en effet l’obligation d’engager en priorité les agents des charbonnages qui se trouveraient sans emploi ».

Faisant allusion à l’annonce d’une grève, M. Paul Albert a dit que la CFDT n’avait pas l’intention de s’y associer, l’intention des militants n’étant pas de « faire crever l’entreprise ».

Rappelons que le taux de syndicalisation à EDF-GDF semble voisin de 85 % et que la CFDT représente 20 % des syndiqués.