CGT

Se connecter

Au cours de leur assemblée générale annuelle qui s’est tenue le mercredi 15 janvier, les retraités CGT UFR de l’ex Manufacture d’armes ont fait le point sur leur situation et ont décidé d’adresser une lettre aux présidents des groupes parlementaires socialiste, communiste, UDF et RPR en leur demandant de ne pas voter le projet de loi sur l’aménagement du temps de travail dit « flexibilité ». Ils indiquent que cette loi, si elle était votée, influerait sur le calcul de leur retraite à leur désavantage. Ils demandent également aux parlementaires d’intervenir auprès du ministre de la Défense pour que celui-ci donne satisfaction à leurs revendications.

Ils énumèrent ces dernières dans une lettre adressée à ce ministre... Ils constatent notamment une dégradation de leur pouvoir d’achat consécutif, entre autres, à la non application des décrets salariaux de 1951 et 1967 et qui vient, après 1982 par la suppression de deux bordereaux, d’être aggravée d’une perte de 2,08 % due à la différence des chiffres utilisés pour le calcul des bordereaux de juillet et octobre 1985. Ils demandent l’application de leurs décrets salariaux avec révision depuis 1977 et, dans l’immédiat, le rattrapage de 2,08 % et le paiement des sommes dues depuis le 1^er juillet 1985, le paiement des pensions à 60 % comme prévu dans les promesses de M. le président de la République en 1981, la fixation du forfait annuel de 2.076 heures, la suppression des abattements de zone, la rétroactivité de la loi du 26 décembre 1964 concernant la suppression du 1/6^e et la majoration pour enfants. Ils demandent enfin au ministre une intervention énergique auprès des organismes liquidateurs pour le règlement des dossiers des révoqués, et, par souci d’équité, la non-imposition sur les rappels de retraite, particulièrement sensible pour les veuves.