CGT

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Passé le moment de stupéfaction, les ouvrières de chez Aldo and Co semblent à présent s’être ressaisies. Elles se sont en effet organisées, en créant une section CGT à Châtellerault et ceci afin d’obtenir un maximum d’informations et de ménager dans toute la mesure du possible la défense de leurs intérêts (payes et indemnités éventuelles), enfin de faire pression s’il se peut sur les pouvoirs publics en vue de se voir restituer leur poste de travail.

En ce qui concerne d’éventuelles reprises, la journée d’hier n’a pas apporté d’éléments nouveaux. Seul fait enregistré à l'usine de Châtellerault : la visite de M^e Saint-Gal, commissaire-priseur venant inventorier le matériel, en prenant soin de fixer sur les machines des étiquettes pour en indiquer la provenance. En effet les machines utilisées dans les ateliers provenaient pour un certain nombre de la reprise Bià llai, d’autres de Tournon, d’autres avaient été acquises par la société Aldo et d’autres enfin restées impayées, semble-t-il, restent propriété du fournisseur créancier.

Réunion des salariés des diverses usines lundi à Châtellerault

Côté CGT, on annonce une réunion des salariés à 18 h 30, le lundi 27 janvier à la Bourse du travail. Y sont conviées aussi bien les ouvrières de Tournon-Saint-Martin et d’Eguzon que celles de Châtellerault. Les responsables de la CGT ont l’intention de faire le point et ceci, à la lumière des informations qui auront pu être recueillies lors du « comité de l’emploi » de Châtellerault le vendredi 24, étant bien entendu qu’ils attachent une énorme importance à cette réunion.