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Les cheminots retraités CGT se sont réunis sous la présidence de M. Pierre Charles, secrétaire de la section de Poitiers et de M. Jean Hubert, secrétaire de la sous-section locale.

Actuellement 150.000 cheminots retraités sont au minimum de pension et les veuves du retraité au minimum doit pouvoir vivre avec 2.400 F par mois, la réversion n’étant que de 50 % de la pension initiale alors qu’en 1981 la promesse avait été faite de les porter à 60 %.

Par ailleurs en septembre 1985 la SNCF avait décidé la suppression de sa participation financière aux aides ménagères de ses ressortissants alors que le maintien dans le logement familial est bien moins coûteuse et plus humaine qu’une hospitalisation.

Diverses interventions d’élus, motions revendicatives et protestation adressées à la direction de la SNCF qui a fini par revenir sur sa décision ; les dossiers sont de nouveau examinés avec possibilité de prise en charge.

De nombreuses revendications de la CGT en faveur des cheminots retraités restent sans suite pour l’instant, mais sont toujours d’actualité ; pensions de réversion portées à 52 % dans l’immédiat comme au régime général de la Sécurité sociale (avec 75 % comme objectif) ; avantages sociaux (maisons de retraite, de cure, de vacances) accessibles dès la mise à la retraite sans attendre 65 ans ; élargissement et développement des soins à domicile et de l’aide sociale ; versement de l’allocation pour frais d’obsèques dans tous les cas au décès de dernier survivant ; suppression du forfait hospitalier.

Les cheminots retraités en intervenant auprès des élus et de la SNCF demandent que soit pris en considération leur droit à vivre décemment.