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Les salariés de la STAC (Société technique d’abattage châtelleraudais) ont débrayé hier, vendredi, de 5 h à 11 h 30, avec l’appui de la section syndicale et de l’Union locale CFDT « afin d’obliger la direction – selon les termes de leur communiqué – à négocier sur les revendications déposées par les délégués du personnel. Après avoir opposé plusieurs refus, mais consciente du rapport de force (100 % des salariés en grève), la direction a convenu par écrit d’ouvrir les négociations le mardi 11 février à 15 h.

« Ces négociations porteront sur le respect de la convention collective en matière d’hygiène et de sécurité ; la politique salariale ; la réintégration des avantages salariaux (prime de panier,) ; le droit syndical ».

Une démarche a été faite auprès de M. Château, premier adjoint et la CFDT a déclaré qu’elle mettra tout en œuvre pour que satisfaction soit donnée aux salariés.

Côté direction, sans vouloir faire trop de commentaires, on fait observer que pour éviter plusieurs licenciements économiques, suite à une baisse d’activités en juillet dernier, le personnel avait accepté de réduire les heures payées de 41 à 39. Cette décision remontant à quelques mois, ne serait pas étrangère au climat revendicatif actuel.