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Dans un communiqué, l’Union locale CGT indique que le 8 mars, journée internationale des femmes, sera un moment de lutte dans le Châtelleraudais.

Lutte pour l’emploi car les femmes représentent plus de 3.200 demandeurs d’emploi ; lutte pour de meilleures conditions de travail car les femmes sont les premières concernées par le travail posté, les bas salaires, la flexibilité, les cadences infernales, les atteintes à la dignité.

« A Châtellerault, indique la CGT, être femme salariée chez Marchal, Jaeger, Aigle, à Aigle, à l’Hôpital, dans les cliniques, les grandes surfaces, les petits commerces, chez les communaux, etc...c’est souvent un peu de tout cela, parfois tout cela ».

La CGT souhaite que ce 8 mars soit également marqué par un élan de solidarité envers les licenciées de chez Aldo qui, « en plus des conditions couramment vécues dans les autres entreprises “devraient” subir l’isolement, l’attente, le découragement ! A juste titre, elles n’admettent pas la résignation et c’est alors… les atteintes aux libertés syndicales, les tentatives de division ».

« Leur combat, c’est celui de toutes les femmes de la localité pour le respect du droit au travail, pour la dignité, pour des solutions débattues au grand jour ».

« C’est pourquoi le samedi 8 mars, à 15 h 30, au centre Camille-Pagé (à côté de l’hôtel Ibis), l’Union locale CGT invite la population à participer à un rassemblement débat autour du pot de la solidarité ».