1305922/03/1986VIENNE
La Vienne compte plus de trois cents boulangers. Leurs ouvriers sont éparpillés et, de fait, assez peu syndiqués. Une trentaine d’entre-eux seulement, dont quelques vendeuses, adhèrent à la section départementale CGT.
Celle-ci était réunie hier après-midi et, franchement, ce n’était pas la grande joie. Principale préoccupation : les salaires. Celui d’un ouvrier qualifié atteint 30 F de l’heure et il n’existe ni ancienneté, ni treizième mois. Simplement une petite prime de fin d’année. Au minimum, les salariés de la boulangerie-pâtisserie réclament la mise en place d’une vraie classification professionnelle.
Les syndiqués de la Vienne savent que cette négociation se déroule uniquement au niveau national. Cela ne les empêche pas de noter que depuis quatre ans, leur pouvoir d’achat a baissé d’environ 13 %. A preuve, leur augmentation de salaire pour 1985 : 2,75 %. Comparée à l’inflation…
N’allez pas croire pourtant que les ouvriers boulangers engendrent la mélancolie. Ils étaient aussi réunis hier pour préparer leur banquet du 13 avril, au restaurant « La Tour » à La Tricherie. Inscription jusqu’au 8 avril auprès de Francis Ravion à Chabournay (tél. 49.51.31.68).
le 04/04/2024 à 14:03
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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