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L’Union syndicale CGT Santé et Action sociale de la Vienne a tenu hier matin son second congrès. Un avant-galop quelques jours précédant le congrès fédéral qui se penchera sur les problèmes des travailleurs du secteur de la Santé, et de ceux des usagers. Vaste sujet si l’on considère que la protection sociale peut être incluse dans le débat.

« Les personnels de la santé n’ont plus les moyens d’accomplir leur profession au service des usagers » n’hésite pas à affirmer, Michel Rogeon, secrétaire adjoint. C’est un bataillon de 7.435 salariés dans le département dont 8 à 9 % seraient syndiqués à la CGT qui constitue ce secteur comprenant 57 établissements de 5 à ... 3.500 personnes pour le CHU. Avec réalisme, l’Union syndicale CGT reconnait que l’un de ses objectifs est la reconquête de ses forces dans ce vivier où puise la concurrence de FO. Pour cela, elle monte au créneau pour « défendre les acquis sociaux ».

« Lutter contre le projet de loi sur la psychiatrie qui permet à l’État de se décharger de deux milliards et demi de francs sur la Sécurité sociale » et revendiquer des créations de postes et des équipements nouveaux.

A l’appui de ces doléances la CGT cite plusieurs exemples locaux : absence de chirurgie infantile au CHU, délai d’attente d’un an et demi pour les handicapés adultes aux portes des établissements spécialisés... Pas étonnant que la CGT voit rouge quand on déclare qu’il y a trop d’établissements sanitaires et sociaux dans la Vienne.