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Les ouvrières d’Aldo, l’usine châtelleraudaise de confection victime d’un escroc, n’avaient pas été payées de leur dû de mars. Aussi, hier matin, une trentaine d’entre elles vinrent carillonner à la porte du liquidateur, M^e Bérault de Poitiers.

Celui-ci avait reçu l’argent des ASSEDIC mais n’avait pas eu le temps de le répartir. Afin d’accélérer le mouvement une employée doit revenir ce matin chercher les feuilles de paie et les enveloppes. Et puis les ouvrières feront elles-mêmes la distribution, devant l’usine.