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L’amicale des vieux travailleurs qui totalise des siècles si l’on met bout à bout les existences individuelles, n’a que trente-huit ans d’âge prise dans son ensemble. Cela a été célébré dimanche au Chillou. Les participants n’ont pas eu à souffler les trente-huit bougies ; mais se sont vu servir sur un plateau un spectacle et un goûter.

Le goûter fut préparé par les membres du bureau, tandis que le spectacle fut assuré par les majorettes d’Availles dont la discipline conjugue harmonieusement danse et mouvements d’ensemble et décrit de belles fresques sur fond musical.

Le président profita d’un intermède pour rendre hommage aux « anciens » à la faveur d’une petite évocation historique : Mme Duchemin dont le nom reste associé à la fondation en février 1948, M, Girault. son secrétaire, puis le second tandem formé par M. Pairault et Mme Maréchaux (à l’un et à l’autre, actuellement souffrants, il adresse des vœux de prompt rétablissement). Il souligna égaIement les étapes parcourues sur le plan social.

Elle est déjà éloignée l’époque ou six millions de personnes en France devaient faire face avec seulement 10 F par jour. Si l’effort se poursuit, par exemple pour relever encore le seuil d’attribution du fonds national, l’amicale se préoccupe surtout du moral de ses sept cents adhérents. Aidée dans ses initiatives par la subvention municipale, le concours de la Caisse d’épargne et de commerçants, ou encore de son président d’honneur, M. Bachman (« un généraux donateur »), elle peut organiser au meilleur compte des spectacles et des voyages...

A propos ceux qui voudraient se faire inscrire pour la sortie du 1^er mai, pourront encore le faire le 17 avril, à l’ancien musée auprès de M. et Mme Texier.