CGT

Se connecter

L’UL CGT note que : « La situation économique et sociale du bassin châtelleraudais continue de susciter une inquiétude bien légitime chez les travailleurs (ses) de notre localité, qu’ils soient actifs, privés d’emplois ou retraités.

Le nombre de demandeurs d’emplois n’a jamais été aussi élevé, avec 7.000 chômeurs Châtellerault et sa périphérie battent malheureusement de tristes records dans ce domaine et rien ne laisse présager une amélioration, bien au contraire.

En effet, depuis quelques temps, certaines entreprises qui avaient repris leurs activités depuis 1981 se retrouvent fermées ou connaissent de graves difficultés : Aldo and Co vient de fermer ses portes en jetant à la rue, 157 salariées ; la SEBA, autre entreprise de confection, vient de déposer son bilan avec 35 salariés ; le groupe ISOROY, repreneur de la société SERFO vient de faire de même. Cette opération aura certainement à court ou à moyen terme des répercussions sur l’emploi de cette entreprise de 130 salariés.

Avec Matra qui vient de céder 65 % de ses parts chez Jaeger à l’Italien Fiat, quelles sont les garanties d’emplois dans ces entreprises locales où Matra est actionnaire ?

Le groupe Valeo dont la société Marchal fait partie, vient lui aussi de céder une part importante de son capital a un groupe italien.

La liste peut encore s’allonger, il n’y a plus une entreprise châtelleraudaise à l’abri de difficultés et ne faut-il pas parler du petit commerce qui voit tomber chaque jour sur l’économie locale les retombées de ce désastre économique.

Le lifting qui avait servi de replâtrage à certaines entreprises depuis quelques temps se craquèle peu à peu et a du mal à résister aux vents du libéralisme sauvage. Ne nous berçons pas d’illusions et ne faisons confiance qu’en nous-mêmes, il n’y a pas d’autres solutions que la lutte organisée des travailleurs, des sans emplois, des retraités pour imposer d’autres choix économiques pour notre pays et notre localité ».