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Journée de la CGC, samedi au Novotel de Poitiers où se sont tenues successivement les assemblées générales de l’Union départementale CGC de la Vienne et de l’Union régionale CGC Poitou-Charentes. Une soixantaine d’adhérents ont suivi les travaux de ces assemblées placées sous la présidence d’un invité de marque, Jean de Santis, secrétaire général de la CFE-CGC.

Proche de Marchelli, Jean de Santis a apporté la bonne parole syndicale dans un contexte différent depuis le changement de gouvernement. Thème de son exposé : « Le nouveau syndicalisme et la position de la CGC après les élections du 16 mars 1986 » (...).

Le président régional CGC, René Vert, a évoqué la présidence ASSEDIC Poitou-Charentes qui pourrait revenir à la CGC aux prochaines échéances.

Sur le plan départemental, le président Jack Avry, également président du Syndicat national des Inspecteurs d’assurances (SNIA), a brossé un tableau de l’Union départementale CGC qui représente près de quarante syndicats ou fédérations CGC, renforcée de deux unions locales - l’UL Châtellerault et l’UL Montmorillon.

Au cœur des débats de ces assemblées générales : la démobilisation syndicale. Un mal qui touche tous les syndicats et auquel n’échappe pas la CGC. « Le nouveau syndicalisme » que prônent la CGC et son porte-parole en Poitou-Charentes, Jean de Santis, donnera-t-il un coup d’arrêt à cet engourdissement subreptice du militantisme dans l’encadrement ?