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Ce week-end, le drapeau rouge flottait une nouvelle fois sur le centre de loisirs de Puygrenier, à Dissay, où l’Union départementale CGT invite chaque année ses adhérents et sympathisants à une fête de famille. Le bal de samedi soir avait donné le ton et dimanche après-midi, alors que les plus jeunes faisaient la « boum », différents stands et animations permettaient de se détendre et de se restaurer.

Mais la fête c’est également pour la CGT une occasion de s’informer et de renforcer ses convictions, de les exprimer aussi en signant une pétition entre merguez et chambouletout. Du côté des expos ou des stands « informatifs », la nouveauté résidait cette année dans l’accent mis sur la solidarité internationale et surtout en direction de la jeunesse. Des jeunes en situation précaire viennent frapper à la porte du syndicat pour dire leur ras-le-bol de jouer les bouche-trou et ils l’exprimaient ici par un panneau. Mais ceux-là même finissent par paraître bien lotis, « auprès de ceux, de plus en plus nombreux, qui n’ont aucune ressource et sont réduits à quémander l’aide sociale au jour le jour... ».

Dans son intervention, le secrétaire général, Francis Martin, a certes évoqué les conséquences « sans surprise de la droite réactionnaire, conservatrice, autoritaire », pour appeler à la lutte en ce 50^e anniversaire des accords Matignon ». Mais il s’est adressé en particulier aux jeunes pour réclamer avec eux « du boulot, de vrais salaires, une formation, des loisirs, un avenir dans cette France à l’aube du 21^e siècle... ».

Photo : La fête de la CGT à Dissay