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Pas de courrier hier pour un certain nombre de Poitevins (surtout). Des distributions n’ont pas été effectuées, tandis que l’après-midi aux guichets de la Recette principale, l’accueil du public était légèrement perturbé. Telles sont les principales conséquences, et les seules pour les usagers, du mouvement national qui affectait hier la fonction publique à l’appel de plusieurs organisations syndicales, mais aussi la métallurgie à l’initiative de la CGT.

C’est en effet aux PTT que la grève a été la plus massive, même si les arrêts de travail variaient d’une heure à 24 heures selon les services. Le pointage de la direction des Postes donnait 294 grévistes sur 1.550, mais 60 % à la distribution sur Poitiers (65 % selon la CGT).

Ce syndicat indiquait également 60 à 65 % au centre de tri, 60 % à l’agence commerciale des Télécommunications, plus de 50 % au CFRT, etc. Selon les services, motions ou pétitions portaient à la fois sur les problèmes généraux et les revendications spécifiques, et la CGT estime qu’il s’agissait hier du mouvement le plus massif enregistré depuis longtemps.

Arrêts de travail encore hier aux services des Finances, pour un tiers des agents (mais la moitié du personnel sur Poitiers, selon la direction), sans incidence sur le public ; à la direction départementale du Travail (28 %) ; au CHR, où quatre assemblées générales devaient se tenir, durant une heure de grève. Enfin, dans le privé cette fois, la CGT a noté des actions dans diverses entreprises de la métallurgie : Durand, Secatol, GMA-Dassault, AEF, Sochata et Sfena, avec une délégation à la chambre patronale.