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La réforme du droit des licenciements économiques : d’accord mais... La confédération française des cadres prend acte, approuve la mesure dans son principe tout en souhaitant que soient placés quelques « garde-fous ». C’est ce qu’ont expliqué les responsables de l’Union départementale CGC, hier matin.

Les cadres souhaitaient depuis longtemps que l’entreprise soit libérée des contraintes administratives. Mais ils veulent aussi que cet « espace de liberté » s’ouvre à tous. Et que l’élargissement des responsabilités atteigne les salariés, sous la forme d’un partenariat bien compris.

Dans le domaine économique, mieux vaut éviter les « chutes » et pour cela faire de la gestion prévisionnelle. L’ensemble des documents établis dans ce but pourrait être confié aux partenaires sociaux, afin que la prévention se fasse en commun. C’est ce que préconise aussi la CGC, qui aimeraient qu’au sein des conseils d’administration ou de surveillance des entreprises, les salariés soient représentés avec voix délibérative.

Autre souci de la confédération : la protection individuelle des employés. Comment se défendre demain, quand l’Inspection du Travail aura perdu son pouvoir ? Il ne restera que les instances judiciaires, pour la plupart mal préparées à cette cause.

Cette prise de position pragmatique, la CGC va la défendre devant le patronat, dans le cadre des négociations nationales qui vont débuter le 9 juillet. Au plan départemental, le président de l’UD CGC veut entamer le dialogue avec l’Union patronale. Il note aussi, sur la question du partenariat, l’ouverture d’esprit des chefs d’entreprise du mouvement Ethic.

Enfin peu de temps avant l’adoption de la loi sur l’autorisation administrative par le Parlement, l’Union départementale avait écrit aux députés et sénateurs de la Vienne.

Tous ont répondu qu’ils étaient, bien sûr, ouverts à la discussion. Sauf Jean-Pierre Abelin, qui n’a pas encore fait connaître sa réponse.