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La présence d’un huissier, lundi, à l’heure de l’embauche à l’entreprise Marchal a pu susciter un certain nombre de questions. CFDT et Direction s’épiaient, en effet, au sujet du sort qui allait être réservé à cinq salariés sous contrat à durée déterminée arrivés au terme de l’engagement.

La direction souhaitait les maintenir au travail, mais sous régime de personnels intérimaires et au compte de l’agence Bis avec laquelle elle traite. A quoi la CFDT répondait en substance : « Pardon, du fait qu’ils ont effectué trois semaines au-delà de leur contrat à durée déterminée, la loi fait obligation de les prendre sous contrat à durée indéterminée ».

La direction se retourne vers l’agence Bis qui a établi, voici trois semaines, les contrats de travailleurs intérimaires. « Établis peut-être, mais pas signés », rétorque en substance la CFDT qui ne serait pas loin de parler de documents prédatés. A quoi l’agence Bis répond qu’elle a signalé à temps voulu aux cinq salariés (qui ne sont que trois en réalité) que leurs contrats étaient à leur disposition. Peut-être ont-ils préféré attendre le jour de la paie pour apposer leur signature et éviter deux démarches…

Personne ne se sent donc fautif en cette affaire un peu complexe qui sera arbitrée en définitive par l’Inspecteur du Travail.