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1318903/10/1986POITIERS

STP : DUR, DUR POUR LES CHAUFFEURS…

Le conflit social à la STP qui s’est traduit par des arrêts de travail lundi et jeudi matin, n’est toujours pas résolu. Après la déclaration du président du conseil d’administration, M. Jacques Santrot (voir N.R. du 30 septembre) les syndicats FO, CGT et autonomes de la STP réagissent.

Dans un communiqué ils dénoncent « l’application des 35 heures hebdomadaires entraînant une perte de salaire ». Ils contestent les chiffres de 7.300 F mensuels annoncés par la Direction affirmant qu’un salaire moyen se situe à moins de 5.500 F net.

Répondant au président qui « accuse les employés de la STP d’avoir empêché l’embauche de 18 agents en refusant les 35 heures » les syndicats s’étonnent de l’embauche d’une personne ayant déjà un emploi à l’extérieur... Ils soulignent « les conditions de travail inacceptables pour un chauffeur : embauchant à 7 h 08 le matin, il ne regagnera son domicile qu’à 20 h 05 le soir (amplitude de 12 h 57) ; d’autre part il ne prendra son déjeuner qu’à 15 heures l’après-midi, il devra donc rouler 6 h 18, sans pause de plus de 6 minutes au terminus, quand pause il ya... ».

Au sujet des deux services créés afin d’alléger les cadences, les syndicats demeurent sceptiques quant aux résultats concrets de cette mesure et s’interrogent sur les retombées négatives pour leurs conditions de travail depuis la création du nouveau réseau. En conclusion les syndicats « conscients de la gêne causée auprès des usagers », souhaitent que les négociations aboutissent dans les plus brefs délais.

 

 

le 21/04/2024 à 19:07

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

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