CGT

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Parce que la direction n’entend pas dépasser le plafond de 2,2 % d’augmentation cumulée pour l’année 1986 en ce qui concerne les ouvriers, 3,5 à 4 % en ce qui concerne les cadres, une action intersyndicale a été engagée depuis le 17 octobre aux Fonderies du Poitou à Ingrandes. Elle s’est traduite d’abord par des débrayages, puis par une interruption lundi du trafic sur la RN 10 pendant une heure afin d’alerter l’opinion.

Hier, un nouveau degré a été franchi dans l’escalade avec le blocage à l’entrée de l’usine d’Ingrandes, des camions venant prendre livraison des carters-cylindres et culasses destinés à approvisionner les usines Renault. Des équipes limitées à 15 ou 20 personnes se relayent à l’entrée et en cas de tentative de forcing font accourir les renforts des ateliers selon un dispositif d’alerte parfaitement au point.

La direction, qui préfère ne pas apporter, pour l’instant de commentaires à la situation, n’est pas restée inerte. Un huissier, Mme Pernin, associée de M^e Lamy à Châtellerault, est venue hier à se demande effectuer des constats.

La direction des Fonderies ne semble pas disposée à faire des concessions, les syndicats, qui laissent planer la menace d’un grippage dans les usines Renault, non plus !

Photo : Mme Pernin, huissier, est venue constater le blocage à l’entrée de l’usine