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Alors qu’un plan FNE concernant une vingtaine de personnes, arrive à sa fin et que demeurent des inquiétudes concernant l’avenir de l’entreprise – fabrication d’un gyrolaser pour l’Airbus A 320 confiée aux américains en particulier – le syndicat CGT a tenu à rencontrer le sous-préfet, M. Blanchou, pour lui exposer ses craintes.

Le syndicat déclare en substance : « Nous étions plus de mille salariés voici quelques années, nous serons huit cent cinquante dans quelques semaines… Nous sommes de nouveau inquiets aujourd’hui au regard de la politique industrielle menée dans l’entreprise. Des études et investissements très lourds sont réalisés alors que dans le même temps le niveau de production est revu à la baisse, notamment dans les secteurs de pointe tels que le gyrolaser. La direction semble ne pas vouloir affronter dans ce domaine le concurrent américain qui détient le marché français.

De plans sociaux en plans sociaux… de la maison-mère aux filiales, on détruit petit à petit la vitalité et l’efficacité de nos entreprises avec chaque fois des répercussions sur l’emploi. Il est à craindre que d’autres projets soient actuellement en “couveuse”.

C’est légitimement que les salariés réagiront aux mauvais coups, comme un certain nombre l’ont fait lors de la journée d’action du 21octobre1986 ».

De son côté, M. Blanchou a noté qu’il informerait les ministres concernés par le problème – industrie et transports – ainsi que les personnalités départementales, notamment M. René Monory.