1324108/11/1986CHATELLERAULT
La crise du champignon français a été dénoncée il y a quelques semaines, alors que les représentants syndicaux des entreprises concernées et les patrons mettaient en accusation la concurrence sauvage des Chinois et des Hollandais qui, en plaçant sur le marché des produits de basse qualité mais de coût peu élevé, empêchent nos producteurs de garder la place qu’ils avaient acquise au niveau européen.
C’est dans ce contexte grave que, vendredi, les délégués des sections CFDT du Centre-Ouest - Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Vienne - ainsi que de la région parisienne, soit au total une trentaine de personnes, se sont réunis à Châtellerault pour examiner les causes et les conséquences de ce problème.
Ils ont noté à ce propos que « par une mauvaise gestion de la production française, par un mauvais contrôle de l’arrivée sur notre marché des produits des pays tiers ; par une profession qui n’a pas su prévoir les nouvelles méthodes de production et de transformation, l’industrie du champignon qui n’a pas su gérer tous ces phénomènes va faire subir des licenciements aux salariés des entreprises. Déjà, il y a des contrats FNE, et dans les plans sociaux on remet en cause certains acquis alors que les salaires sont déjà très bas en général ».
Face à une situation qu’elle juge intolérable, la CFDT a donc décidé de demander l’ouverture de négociations sur l’aménagement du temps de travail et sa réduction, la formation professionnelle, les nouvelles techniques de production, et si cela s’avère nécessaire, les mises en pré-retraites et congés de conversion. Des positions qui, dit la CFDT, « seront défendues au niveau national comme dans la profession ».
le 28/04/2024 à 14:54
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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