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De Gaulle appelait cela tout simplement la participation. Au Japon, on la pratique d’une façon hyper-fonctionnalisée, tandis qu’aux USA, elle fait l’objet de congrès, cette intégration des employés au cœur de la tête pensante de l’entreprise, qui permet d’améliorer les résultats, d’arriver à une plus grande rentabilité par la prise en compte des possibilités de chacun, à sa place, sur son lieu de travail.

Pas une nouveauté vraiment donc, mais un peu quand même dans la mesure où, en France, les idées - fussent-elles les plus justes - qui vont de l’avant, entrainent toujours avec elles leur lot de méfiance. Ici, chez nous, il a donc fallu des pionniers, ces hommes entreprenants qui ont créé la notion des « cercles de qualité », lesquels commencent d’être mis en application... De façon limitée, disons-le, et seulement dans certaines entreprises de taille relativement importante.

A Valéo Marchal, depuis un an, c’est pourtant la réalité, ainsi qu’on nous l’a confié.

Là en effet, depuis octobre 85, on s’est attaché à informer l’ensemble du personnel - de l’ouvrière au cadre - sur le projet de qualité, 1.000 heures y étant consacrées en six mois. Par ailleurs, les animateurs et participants ont reçu une formation de février à novembre 86, cela pour que les cercles puissent démarrer ces jours... Reste maintenant à savoir si la même motivation que l’on rencontre parfois à l’étranger se vérifiera ici et si l’on saura donner à chaque employé les moyens de devenir intervenant de son propre avenir. Le but restant pour les initiateurs de ce qui apparaîtra à certains comme une gageure, « que toute l’entreprise fonctionne comme un seul organisme de recherche et de développement ».