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« Pour nous la coupe est pleine ! » : Jean-Paul Dampuré, secrétaire général de la CGT EDF-GDF pour le Poitou-Charentes et secrétaire adjoint pour Poitiers est clair et net. Hier, aux côtés de Michel Bodin, secrétaire à la Communication, il a donné les motifs d’un mécontentement qui conduisent aujourd’hui les employés à la grève.

Tout d’abord, le blocage des salaires « depuis mars 1985 ». Viennent ensuite la classification professionnelle « qui ne tiendra plus compte de la compétence mais de la façon de servir » ; la suppression des effectifs (259 ouvriers en 1986 ; 276 en 1983) et sur le plan local, le projet de réforme de structure.

Jean-Paul Dampuré précise à ce sujet que ce projet entraînerait la suppression de deux bases d’intervention sur les trois existantes.

Les syndiqués CGT de EDF-GDF entrent donc à leur tour dans la grève. « Mais, affirme J.-P. Dampuré, ils ne prennent pas pour autant le train en marche puisqu’en 1986, ils ont lancé vingt appels à l’action ».

« Celle qui se présente doit être durable ». Aujourd’hui en sera le temps fort. Les employés se rassembleront ce matin dès 8 h pour entendre des prises de positions syndicales. A 11 h, ils se rassembleront devant la Préfecture.

Coupures de courant

Les administrations, les immeubles EDF et les industriels subiront des coupures de courant dans la journée. Par contre, « les petits clients » ne devraient pas être gênés. Enfin, des piquets de grève seront mis en place.

Mercredi se tiendront des assemblées générales pour décider de la poursuite de la grève et préparer la réunion nationale de la CGT de jeudi à Paris.