CGT

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Les assemblées générales se suivent et se ressemblent. Hier, les cheminots se sont réunis le matin puis l’après-midi pour aboutir à ce que on pressentait : une poursuite de la grève. On ne reste pas pour autant inactif. C'est ainsi que le scénario des trains bloqués se reproduit régulièrement. L’express Bordeaux-Paris qui devait arriver à Poitiers à 8 h 56, a été stoppé à Ruffec par des grévistes pendant deux heures puis ralenti peu avant son entrée en gare à 11 h 15. Le train en direction de Bordeaux de 16 h 37 a été obligé d’avancer « au pas » : des grévistes s’étant mis sur les voies pour marcher devant.

Autre incident, le chef de dépôt aurait été retenu dans son bureau. Mais il n’est pas le seul à avoir connu ce genre de désagrément : du côté de l’EDF, le chef de centre a reçu la visite imprévue vers 10 heures d'un groupe de cégétistes qui lui a demandé des explications sur les salaires jusqu’à midi. C'est d’ailleurs le seul secteur à prendre le train en marche de la grève. Des coupures de courant d’une heure à une heure et demi ont eu lieu hier, marquant ainsi la détermination des grévistes d’EDF. A la subdivision de Poitiers, ils étaient 61 % à arrêter le travail et 41,54 % pour l’ensemble du département.

Le mouvement à l’EDF risque de s’amplifier avec le renfort de la CFDT qui a décidé de rejoindre la CGT. Mais contrairement à ce que tout le monde pensait sans doute, la coupure de 18 heures environ, qui a touché à peu près un quart de la ville (au nord) n’était pas due à l’action des grévistes, mais à un problème technique survenu sur un poste de distribution situé à la Bugellerie. Elle a duré une quinzaine de minutes.