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L’intersyndicale CGT, CFDT, CGC et FO de la SFENA a rencontré dernièrement Mme Edith Cresson, député maire. Une occasion d’exposer la situation de l’entreprise - on sait qu’aux dernières nouvelles il fut question de 30 licenciements - et de faire le point sur le mouvement en cours. A cet égard, la délégation a « particulièrement insisté sur le caractère stratégique de la SFENA pour la maîtrise française et européenne de technologies de pointe ; sur le fait que la SNIAS, principal client et actionnaire, est un mauvais payeur, qui ne règle qu’à 150 jours ; que par conséquence, l’établissement est obligé d’emprunter à des taux élevés pour assurer sa trésorerie ; (le montant des frais financiers de la société est équivalent au quart du budget de l’établissement de Châtellerault).

De plus, avec l’ouverture de l’IUT, l’intersyndicale a précisé qu’il serait opportun d’adapter la formation aux nouvelles techniques dont la SFENA va se doter dans les deux années à venir et cela dans un souci de relance de l’emploi dans le Châtelleraudais.

La délégation a, dans un second temps, écouté l’analyse de Mme Cresson sur la situation de la SFENA, suite à l’entretien qu’elle a eu avec le P-DG, M. Guigue. A ce propos, elle s’est inquiétée de la faiblesse de l’intervention commerciale de l’établissement, notamment auprès des clients étrangers potentiels...

L’entrevue s’est terminée sur un constat commun vis à vis de l’état préoccupant de l’entreprise, de l’avenir industriel du Châtelleraudais, chacun s’engageant à faire le maximum pour assurer la pérennité de l’unité et le maintien de ses emplois.