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Le 20 mars la direction d’Aigle annonçait la fermeture de son atelier piqûre de Lathus qui emploie 35 personnes. La CFDT sans méconnaître certaines réalités économiques demande cependant à regarder les choses de plus près.

A l’occasion d’une nouvelle réunion du CE, ce mercredi matin, le contenu du dossier Lathus a été examiné. Deux salariés (es), seulement faisant abstraction des 80 km ont accepté la proposition patronale de venir travailler à l’usine d’Ingrandes. La CFDT par l’intermédiaire de ses délégués au CE demande que l’usine soit réaffectée à une activité piqûre (cela peut être aussi bien de la confection), tandis que ses délégués syndicaux demandent l’adhésion à la « convention de reconversion » au bénéfice des personnels licenciés.

Enfin, la CFDT demande que les comptes de Lathus soient vérifiés par un expert-comptable. Qu’est-ce qui lui prouve la véracité des éléments avancés par la direction ? Elle se remémore que la modernisation était récemment à l’ordre du jour d'une réunion. Elle souscrit à cette idée, car le matériel est vétuste mais les machines automatiques feront avec une personne le travail de quatre. D’où cette question : « Fermer Lathus n’est-ce pas la solution de facilité qui dispense d’affronter le personnel d’Ingrandes ? ».

Un regret pour terminer : « Pourquoi les personnels de Lathus directement concernés par la réunion de mercredi ne se sont-ils pas déplacés ? ».