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Suite à l’importante manifestation « Sécu » du 22 mars à Paris, le comité régional CGT a voulu dénoncer, hier, les problèmes qui se posent à la Caisse régionale assurance maladie du Centre-Ouest.

Rappelons que la CRAMCO, basée à Limoges, regroupe sept départements (Haute-Vienne, Creuse, Corrèze, Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres et Vienne) et a pour fonction essentielle de liquider les pensions vieillesse des assurés sociaux (environ 2 millions).

Entouré de Guy Guérin, membre de la commission sociale, et de Gérard Collet, responsable du comité régional CGT, Jean Giraud, administrateur à la CRAMCO a énuméré les « carences de la caisse dont le personnel comme les assurés sociaux font les frais ».

M. Giraud souligne ainsi que la régression du budget, régulièrement amputé par la caisse nationale, ne permet plus de remplacement des retraités. « Elle est la cause de sept suppressions d’emplois depuis 1984 et du départ de onze auxiliaires embauchés en 1986, donc d’une diminution des moyens ».

« Il y a 27.000 dossiers, soit le dixième des dossiers de la CRAMCO qui sont empilés dans un couloir » relève encore l’administrateur CGT pour dénoncer l’insuffisance des locaux. La construction d’un nouveau bâtiment a été demandée mais la caisse nationale n’a accordé qu’une extension de 1.000 mètres carrés.

Autre sujet de critique ; les conditions d’accueil des usagers qui, bien qu’améliorées ces dernières années, sont jugées très insuffisantes. « Dans une permanence vieillesse, l’agent d’accueil n’a que six minutes en moyenne à consacrer à chaque assuré ». Conséquences à tout cela : des délais de liquidation de retraite trop longs, d’où la « publicité » que la CGT a voulu donner aux problèmes énumérés.

Mais elle prépare aussi un autre « gros morceau » : l’explication de ses propositions pour une nouvelle couverture sociale... équilibrée, celle-là !