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Le secrétaire de l’Union locale CGT Francis Guionnet, a fait le point, mercredi au local des halles, sur la situation économique et plus précisément sur la baisse du pouvoir d’achat. Il était entouré de Bernard Millet, Robert Béguin et Jacques Multeau. Le syndicat CGT s’élève contre « les opérations d’intégration des salariés à l’entreprise et la suppression de la partie garantie de salaire ».

En effet, si les primes de rendement, l’intéressement, l’individualisation des salaires prennent de plus en plus d’importance, « cela se fera au détriment de la partie statutaire. Or à Chauvigny, certaines entreprises rémunèrent leurs employés seulement au SMIC, dans la construction, l’habillement, le commerce. Le patronat veut un salaire non indexé sur les prix et ne veut plus reconnaître le SMIC comme salaire minimum » s’insurge la CGT qui constate qu’à Chauvigny, l’ensemble des salariés serait touché par une telle mesure.

La reconnaissance des qualifications professionnelles et la garantie du pouvoir d’achat sont également les chevaux de bataille du syndicat qui dénonce la formule « augmentation des salaires-entreprises moins compétitives » en prenant exemple de la SIM ou des établissements Brûlé qui payaient leurs salariés au SMIC et ont néanmoins fermé. La CGT propose de « mettre au grand jour les aides publiques dilapidées » et s’interroge : « où est passé l’argent de la SIM ? ». Elle réclame un salaire minimum à 5.900 F brut par mois pour défendre le pouvoir d’achat et par là-même, favoriser la relance de l’économie.

A ce propos, un rassemblement aura lieu demain samedi à La Pallice, à l’initiative du comité régional CGT Poitou-Charentes, contre la fermeture des chantiers navals, avec, à 11 heures, un meeting avec François Duteil, secrétaire confédéral.