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Seulement une centaine de personnes étaient rassemblées vendredi matin devant la Bourse du Travail à l’occasion du meeting du 1^er mai, organisé par la CGT. Il est vrai que le beau temps aidant, beaucoup de militants avaient sans doute préféré s’éloigner de leur lieu de travail, ce qui n’a pas empêché cependant la manifestation d’avoir lieu, en présence des responsables locaux de l’UL et d’élus du PC, Mme Vacheron et M. Moreau, adjoints.

Membre du bureau, Michel Juteau souligna d’abord qu’un seul parti était représenté avant de lire la lettre adressée par la direction de la SNECMA à un salarié venant d’être licencié. Une occasion pour M. Juteau de signaler qu’aujourd’hui, « nul ne peut se considérer protégé et à l’abri des licenciements prononcés par un patronat soutenu par le gouvernement ».

Néanmoins, ajoutait-il, du côté de l’emploi ça va mal tant à Microméca qu’à la SFENA, la Sochata ou Aigle et au niveau de la qualité (un jeune sur quatre est TUC et ne gagne pas la moitié du SMIC, la flexibilité apparait de plus en plus...), du côté des valeurs boursières, ça va, ça va fort même ! ».

Par la suite, le responsable CGT mettait l’accent sur la solidarité nécessaire avec les travailleurs du monde entier, particulièrement ceux qui souffrent de l’apartheid en Afrique du Sud et ceux du Nicaragua, et il insistait sur le fait que « la Paix » restait un thème à défendre aujourd’hui plus que jamais. Enfin, il lançait un appel au rassemblement pour la journée du 14 mai qui a été déclarée par la CGT « Journée nationale d’action ».