CGT

Se connecter

Le récent licenciement d’une assistante sociale de la Mutualité sociale agricole de la Vienne provoque quelques remous. L’état de santé de cette personne créait des perturbations dans son activité professionnelle. « Les fautes qui lui sont reprochées sont des absences ou des retards dans ses tâches administratives lesquelles résultent de la maladie dont souffre l’intéressée », précise un délégué syndical de la MSA. Or, à aucun moment cette maladie n’a été prise en compte, notamment par la Médecine du travail.

« Ce qui est un comble à l’intérieur d’un organisme social », s’indigne-t-on du côté de la CGT et de la CFDT qui signent un tract commun distribué le matin même de l’assemblée générale de la MSA. Sans aucune aide morale cette assistante sociale dont les compétences n’avaient jamais été remises en question pendant huit ans, a vu son état empirer. La sanction maximale est intervenue sans que la direction ait cherché une solution adaptée à cette personne à la dérive : licenciement sans préavis et sans indemnité. « C’est jeter à la rue quelqu’un sans ressource et le meilleur moyen de l’enfoncer dans son mal ».